" Le cinéma c'est l'art de donner vie à notre imagination. "
J'ai toujours aimé le cinéma pour le côté magique
qu'il procure :
Il permet d'une part de figer en images nos souvenirs de famille, vacances
ou autres, mais permet surtout de créer l'illusion subjective d'une
pseudo réalité.
Si vous désirez sans attendre voir quelques extraits de nos réalisations,
allez directement à la filmographie, et choisissez dans la liste.
Les
débuts
Dès
que j'ai commencé la spéléo, j'ai rapidement voulu
y associer une seconde passion : le cinéma. Vers la fin des années
70, le format vidéo amateur n'était pas encore sur le
marché et le film Super 8 était de rigueur. C'est donc
dans ce format que j'ai commencé à filmer quelques sorties
en grottes, à l'aide d'une batterie au plomb et d'un phare de
voiture… C'était franchement pas terrible, mais ne connaissant
rien d'autre, j'étais très content du résultat.
Un jour, notre équipe du spéléo-club était
réunie autour d'un repas quand, au cours de la conversation,
l'un de nous lança :
- Pourquoi ne pas tourner un petit film entre copain, et tenter notre chance au Festival International du Film de Spéléologie de la Chapelle-en-Vercors ?
Ce
fut donc le début d'une longue aventure, dont vous allez pouvoir
suivre le tracé au fil de nos réalisations.
Le
matériel
J'ai
toujours utilisé du matériel traditionnel pour grand public,
accompagné de beaucoup de "bricolages maison" afin
de limiter les coûts.
Pour l'éclairage, j'ai toujours préféré
utiliser un groupe électrogène que l'on place à
l'entrée de la grotte. Cela donne la souplesse de laisser les
spots allumés presque en permanence, ce qui est très agréable
pour que les techniciens puissent faire leurs réglages, et également
pour que les acteurs puissent répéter en conditions réelles.
Il semble également que cela apporte un peu de chaleur... (au
propre comme au figuré!) car il faut savoir que passer plusieurs
heures à faire du surplace, dans le froid et l'humidité,
sont des conditions pas trop réjouissantes dans nos grottes,
où la température n'excède pas les 8 degrés.
Avec la pellicule Super 8, il fallait près de 2000 watts de lumière
pour exposer correctement le film, tandis qu'aujourd'hui quelques centaines
de watts suffisent pour les caméras numériques.
La
technique
Au
départ, notre petit groupe était composé de membres
du spéléo-club, et bien sûr personne ne possédait
une expérience quelconque en rapport avec le cinéma. Par la
suite, d'autres personnes (amis ou proches) sont venues rejoindre l'équipe,
ce qui apporta un peu de sang neuf.
Au fil des réalisations, notre matériel et notre technique
se sont forgés, en s'adaptant le mieux possible aux conditions souterraines.
Pour
le thème des films, notre idée de base était d'essayer
de faire rire en montrant les spéléos face au milieu souterrain.
A
l'usage nous nous sommes rendu compte qu'en fait, notre force en tant qu'amateur,
c'est avant tout de n'avoir rien à perdre… si ce n'est un peu
de notre temps ! Et c'est justement cette recette, qui fit notre succès
dans les concours et festivals de films spéléo, où
les professionnels ne pouvaient se permettre de faire ce genre de film,
au risque de se "planter".
C'est donc toujours dans la bonne humeur, et sans se prendre trop la tête,
que se sont déroulées nos séances de tournage.
Dans notre équipe, les fonctions sont généralement
réparties de la manière suivante :
Pour
les films à scénario, ils ont demandé une longue
préparation : histoire, scénario, nature des cadrages,
dialogues, accessoires, costumes, repérages. Et dans ce genre,
le tournage s'est généralement déroulé
sur une année au minimum.
