" Une simple photo vaut mieux que la meilleure mémoire. "
Pour tous spéléologues, la photographie
est un moyen de conserver quelques souvenirs de leurs sorties en grottes.
C'est également une manière de montrer notre activité
aux gens qui nous entourent, en leur faisant voir des endroits où
ils n'auront jamais l'occasion d'aller.
Mais le but de ces quelques lignes n'est pas de faire un cours sur la photo
spéléo, car plusieurs ouvrages existants le feront bien mieux
que moi. C'est plutôt de vous parler de mes débuts, du matériel
et des techniques que j'utilise. Cela peut donner quelques idées
pour ceux qui pratiquent déjà, ou alors une base pour les
débutants, qui feront leurs propres expériences par la suite.
Pour commencer, il faut distinguer deux procédés totalement
différents : la photo argentique et la photo numérique.
Le premier va fixer l'image sur une pellicule rendue sensible à la
lumière par des composants chimiques, tandis que le second va la
figer à l'aide de photocapteurs, et convertir cette information en
langage numérique pour la sauvegarder au final sur un support de
mémoire.
Au niveau de la qualité du rendu, si
l'on prend ce qui se fait de mieux dans chaque domaine,
les résultats sont actuellement
similaires. Dans la pratique, chaque procédé a ses propres
partisans, et souvent l'on constate qu'ils ont de la peine à admettre
les avantages de l'autre technique.
Pour la spéléo, je pense qu'elles sont complémentaires,
et je ne saurais conseiller celui qui veut commencer ; en fait, tout dépendra
de ce qu'il voudra en faire.
En conséquence, ces 2 pages sont là pour vous éclairer,
et faire le choix judicieux dans un matériel relativement coûteux.
Sachez encore que même avec le meilleur équipement possible,
cela ne veut pas dire que vous ferez de magnifiques photos. Il faudra beaucoup
de motivation et d'expérience, car comme pour le spéléologue
qui progresse, la photo souterraine est un monde à part.